L’empathie, les 3 clés pour la cultiver sans s’oublier

L’empathie, les 3 clés pour la cultiver sans s’oublier

L’empathie, c’est un art, une qualité, une capacité.

Lorsque les situations regorgent d’incompréhensions, de malentendus et de discordes, un peu de douceur et de compassion sont les bienvenus. Alors, cette faculté à comprendre et ressentir l’autre est de prime abord, un cadeau tombé du ciel! Cela est tout à fait valable, à condition que l’empathie en question soit choisie et non subie.

Définir alors ses propres limites physiques, psychiques et émotionnelles est indispensable. Nous verrons dans cet article quelles sont les 3 clés pour cultiver l’empathie sans s’oublier au profit de l’autre.

Cet article est un article invité de Julia Bouchinet du blog Crée ta réalité que je vous encourage vraiment à découvrir !  Son blog est rempli de super conseils notamment sur la connaissance / compréhension de soi & l’alimentation.

L’empathie c’est tendre la main à l’autre quand il est dans le trou, ce n’est pas sauter dedans pour l’aider à remonter

Agnès Ledig

QU’EST-CE QUE L’EMPATHIE?

L’empathie est un concept qui regroupe plusieurs capacités. Selon la science, les mammifères qui ressentent, partagent et répondent aux émotions d’autrui de manière adaptée entretiennent un comportement altruiste. Il semble que ces mécanismes soient présents dès la naissance, chez chacun d’entre nous.

Elle peut être cognitive ou émotionnelle. En effet, si nous sommes capables de comprendre qu’un autre individu ressente des émotions que nous n’expérimentons pas. Et pourtant, nous les comprenons de par leur concept. Par exemple, le vertige ne concerne pas tous les être humains mais nous savons ce que c’est.

Nous avons tous des ressources, plus ou moins conscientes, que nous pouvons décider d’exprimer. Nous pouvons alors penser que l’engagement de notre empathie envers les autres relève d’une générosité naturelle, d’une adaptation particulière à notre environnement (notamment, pour se sentir exister) ou bien d’un sacrifice subi.

Détenir des traits de personnalité emphatiques et éprouver de l’empathie, sont donc deux mécanismes dissociés.

QUELS SONT SES AVANTAGES ?

L’empathie est sélective et catégorisée comme « bénéfiques. Par contre, la contagion émotionnelle est automatique. Il semble donc que notre capacité à cerner l’émotion de l’autre et à y répondre de manière adaptée soit comparable à une « stratégie bienveillante » de notre part pour se mettre à la place de l’autre. En revanche, c’est encore différent de la sympathie qui est une très belle capacité à entrer en lien avec les autres.

Voici une liste des avantages à cultiver l’empathie:

  • Se sentir plus proche de l’autre: comprendre les émotions que l’autre ressent peut permettre à chacun d’échanger sur ces sujets en toute humilité. Cependant, il a été constaté que nous accordons des jugements plus positifs aux personnes qui nous ressemblent: émotions, traits faciales, expressions…
  • Partager des messages forts: Nous entendons souvent dire qu' »une image vaut mille mots« . Faire appel à l’empathie des autres en ce qui concerne une cause, une situation, un évènement est bénéfique si cela s’inscrit dans le partage et la bienveillance. L’émotion partagée, elle ne pourra être réceptionnée qu’avec les filtres de l’autre: son vécu, ses expériences, sa sensibilité. L’émotion est ce qui nous met en mouvement: ressentir aura alors un impact sur notre corps et nos cellules. 
  • Développer des relations de confiance: Les empathes peuvent avoir tendance à attirer les récits des autres, qui se livrent naturellement, sur une confiance mutuelle. 
  • Communiquer: Les empathes peuvent aussi aimer transmettre, guider, rendre accessible des informations qui les ont aidées dans leur processus d’évolution.

LES 3 CLÉS POUR CULTIVER L’EMPATHIE

1.L’ÉCOUTE ACTIVE

Les relations sociales sont indispensables à l’humain, et aux mammifères plus généralement. Sans ces relations, nous ne pouvons survivre, isolés du reste du monde. Il suffit de se placer sous le point de vue de la conscience pour envisager que nous sommes absolument tous liés au même TOUT: la vie elle-même. Lorsque nous pensons alors être seul au monde, dans la plus grande des villes du monde, nous pouvons nous rappeler que ce n’est qu’une illusion. Cependant, nous pouvons en discuter… Je pense notamment à une personne qui fait le choix de s’expatrier dans la nature pour y passer la plupart de son temps. L’émotion qu’elle ressent au contact du vivant: nature et animaux, ne lui suffit-elle pas ? Si cela vous intéresse, vous pouvez suivre le photographe Vincent Munier qui illustre très bien cet exemple. Il y’a certains paramètres que l’on ne maîtrise pas pour affirmer qu’il passe 12 mois par ans dans la nature, mais en tout cas, la plupart de son temps…

Nous pouvons entendre sans réellement écouter. C’est une faculté toute particulière qui demande à s’abandonner à ce que l’autre nous livre afin de rebondir et d’y répondre généreusement. Une bonté de coeur est associée à l’écoute, simplement parce que cela demande de se fondre dans l’univers de l’autre. C’est une des composantes de l’empathie ! Nous ne pouvons pas toujours ce que l’autre nous décrit, vit ou interprète, mais nous pouvons écouter. C’est d’un soutien précieux.

2. LE NON JUGEMENT

Nous pouvons écouter et juger. Il semble cependant que ce soit plus challengeant d’écouter et de décider de n’émettre aucun jugement sur ce dont l’autre nous parle! Revenons-en à notre conscience, celle-même qui nous permet de comprendre que l’autre, c’est nous. Chez les empathes, cette notion est déjà intégrée, en quelque-sorte, car il aura plus facilement accès à cette palette d’émotions qu’il connaît peut-être déjà si bien. Si être heureux, c’est comprendre la cause de nos souffrances, alors nous pouvons tout à fait l’envisager pour les autres.

Stéphane Colle canalise des messages venus d’autres dimensions, et notamment de la communauté des arcturiens. Il nous transmet que la présence est, là où l’espace du personnage contrôle. C’est un exercice très intéressant et enrichissant à faire que de vivre dans l’ici et maintenant, sans aucune projection. En  nous challengeant, nous pouvons changer notre perception de manière radicale. Cela passe par l’expérimentation.

Lorsque nous offrons notre présence à l’autre, nous l’écoutons automatiquement car nous en y sommes disposés. La méditation est un outil précieux pour s’exercer: voici les 5 astuces pour commencer

3. LA DISTANCE ÉMOTIONNELLE

L’empathie peut être cognitive et/ou émotionnelle. Dans le cadre de la seconde, notre exercice consistera a maximiser nos chances de l’optimiser en gardant un sas de protection. En effet, lorsque nous comprenons et ressentons l’émotion que l’autre nous décrit, nous pouvons aussi en subir les déboires. Car nous pouvons absorber le scénario que l’on nous raconte.

Si nous partons du postulat que l’autre n’existe pas, les émotions qu’il nous communiquera activeront automatiquement celles que nous avons pu ressentir dans des situations du passé. Quand elles sont positives, c’est top ! Mais, lorsqu’elles tendent plutôt à la négativité, la difficulté, c’est autre chose…

La neurosciences nous informent que lorsque l’on expérimente une émotion, ou que l’on observe cette-même émotion, les mêmes zones neurones sont activées. Le mécanisme est alors enclenché!

Entretenir notre bien-être passe alors par le fait de se protéger psychiquement et énergiquement des scénario extérieurs. Certaines méditations comme celle de bulle bleu, peut réellement nous aider. 

Conclusion

Nous avons cette ressource qu’est l’empathie, qui nous permet de ressentir et de nous adapter aux autres. Ces liens sociaux indispensables à notre bien-être (à supposées qu’ils soient positifs), peuvent idéalement être rythmés par l’écoute, la bienveillance, le non jugement… Cela n’enlève en rien la possibilité d’autres scénarios mais nous permet de cultiver cette capacité, si nous le souhaitons. 

« La grande richesse est dans le coeur, le partage, la simplicité, la tolérance et l’empathie. »

Luke

Visiter le site de Julia : https://creetarealite.com

Crédit photos: Annie Spratt- Linkedin- Aaron blanco- Adrian swancar- Kelly Sikkema

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6 réflexions sur “L’empathie, les 3 clés pour la cultiver sans s’oublier”

  1. Merci pour votre article qui résonne fortement en moi, à l’heure où j’ouvre une école en nature. L’empathie, comme l’intelligence relationnelle dont elle fait partie, est l’une des bases de ce type d’éducation bienveillante. Il y a un gros travail d’éducation à réaliser dans le domaine, donc MERCI!

  2. Merci pour le rappel de ces 3 clés. Ce n’est pas toujours facile de trouver la bonne distance avec l’autre et de ne pas glisser vers la sympathie. Aussi, je plussoie ce qui est dit dans le commentaire précédent, car c’est effectivement une lacun à combler dans l’éducation offerte dans les écoles traditionnelles.

  3. Article très juste. Personnellement je ne pense pas que nous soyons tous dotés de la même capacité d’empathie, mais cependant cela s’apprend… Comme la rigueur, comme la ponctualité etc… Merci

  4. Bonjour Yannick,
    Merci d’avoir invité Julia pour cet article très intéressant.
    J’aurais appris un mot : empathe.
    Cet article m’a permis de savoir que j’en faisais partie.
    Cette « qualité » (heu… pendant longtemps j’ai trouvé que c’était un fardeau…) est certes primordial pour une bonne intelligence sociale mais comme le rappel l’auteure il est important de savoir faire la part des choses.
    C’est à l’âge de 30 ans que j’ai réussi à me dégager petit à petit de mon empathie. Celle-ci était bien trop présente et m’empêchait de défendre mes propres intérêts.
    Aujourd’hui, plus vieille et plus expérimentée, j’arrive beaucoup plus à la ressentir comme quelque chose de positif.
    Au plaisir d’une prochaine lecture.

  5. Merci pour cet article sur l’empathie. J’aime bien la première citation : on tend la main mais on ne saute pas dans le trou. On pourrait dire aussi on tend l’oreille mais on ne parle pas de son expérience qui ressemble 😉.

  6. Bonjour, merci pour cet article. L’empathie, quel sujet intéressant! Et pas si évident je trouve. Ce n’est pas toujours facile de faire preuve d’empathie et surtout de ne pas s’oublier en évitant de se laisser submerger par l’état et les émotions de l’autre. En tout cas, personnellement j’essaie au quotidien car je trouve qu’elle enrichit les échanges en les rendant plus sincères et beaux. Marie

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